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  • : desgoutsetdescouleurs
  • : Passionné de littérature, j'écris des nouvelles et autres textes courts. J'ai aussi commis deux romans dont un qui vient de sortir sur Atramenta.net : le long chemin de l'oubli. il est aussi en vente sur Amazon et dans toutes les librairies, digne de ce nom. J'affectionne aussi le dessin,la peinture : Aquarelle-Pastel-Huile, la sculpture sur bois.portraits de leo ferré, brassens. sculpture sur bois
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 08:50
masque couteau sculpté en buis
entièrement évidé.
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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 08:46

a livre ouvert

Sculpté dans du pommier

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 20:55

 

            

 

  Le petit Léo était assis sur les gravats, à jouer avec ce qu’il trouvait parmi les déchets : cailloux, ferrailles et bouts de ficelle. D’ailleurs, ici, il n’y avait que des détritus en tous genres. Au sol, des plaques de béton disjointes et fendues en de multiples endroits avaient permis à quelques brins d’herbe d’y reprendre leur droit ; tout ressemblait à une friche industrielle sans intérêt. Seul Léo se trouvait bien à être ici. Pourtant le quartier n’était pas aussi désert que cela. De l’autre côté du mur, on entendait des bruits ! Toute la journée, ce n’était que brouhaha… comme dans une cour d’école. Des gens parlaient, d’autres hurlaient. Des pleurs se faisaient même entendre, quelquefois.

    Léo avait bien essayé du haut de son mètre trente de voir entre les parpaings. Il avait amené tant bien que mal une grosse pierre près du mur et était monté dessus, mais impossible de voir quoi que ce soit ! Il n’était même pas parvenu à la hauteur de la rangée de parpaings. Faute de voir, il avait bien essayé d’écouter ce qui se disait de l’autre côté, mais n’avait pas tout compris à cause de la cacophonie des conversations. Il avait même cru déceler que certaines personnes ne parlaient pas français.

     À ses questionnements, ses parents avaient parlé de prison. Des voisins avaient dit : rétention. Il connaissait à peine ces mots et, ce qu’ils pouvaient signifier vraiment. Il n’en savait au juste rien du tout et, ce qui l’intriguait le plus était de ne pas savoir. C’est pour cela qu’il était attentif à cette vieille femme qui malgré les patrouilles de police, était en train de se crever les yeux à regarder par les fissures des parpaings disjoints.

     Tous les jours, il la voyait venir et au même endroit, regarder à travers le mur. Il avait même cru l’autre jour qu’elle avait crié un nom. Il ne se rappelait plus lequel ! Ensuite elle avait attendu et se donnant une claque sur les hanches comme pour exprimer son dépit, elle était repartie, disparaissant rapidement au coin de la rue. Il se disait que demain il la reverrait, comme il l’avait vue depuis plusieurs jours déjà, toujours habillée pareillement avec son chapeau, son manteau défraîchi et son air triste.

     Pendant ce temps, il rassemblait ses bouts de cordes et essayait de les nouer les uns aux autres – il n’en faut pas beaucoup quelque fois pour occuper un enfant – encore que là, Léo semblait avoir une idée derrière la tête. Voir cette vieille femme triste venir inlassablement tous les jours rôder près de ce mur lui laissa penser qu’elle essayait de rentrer en contact avec des gens de l’autre côté, qu’elle devait en connaître… peut-être, des parents proches !... Il se rappela que les premières fois, elle était venue avec un sac à provisions plein, mais depuis plusieurs jours, peut-être à cause des nombreuses patrouilles, elle arrivait les mains vides, comme sans espoir. Voulait-elle toujours faire passer quelque chose de l’autre côté ? Léo, s’affairait à rallonger sa corde, centimètre après centimètre. Il avait calculé qu’il lui en faudrait au moins six mètres, s’il voulait que la corde atteigne l’autre côté. Il n’était pas rendu au bout de ses peines !...

     Plusieurs jours s’écoulèrent encore, et, malgré les rondes fréquentes la vieille femme arriva comme à son habitude, dans son vieux manteau où Léo aperçu pour la première fois, « il ne l’avait jamais vue d’aussi près », peut-être aussi parce qu’elle l’avait cousue sous le revers du col : une étoile jaune. Elle s’était accoutumée à la présence de l’enfant, en ce lieu et ne fut pas effarouchée lorsqu’il lui montra la corde et lui fit comprendre qu’avec on pouvait peut-être envoyer quelque chose de l’autre côté.

La vieille femme recouvra un timide sourire, promettant de revenir tout de suite avec ce qu’il fallait.

     ce moment là, il était le milieu de l’après-midi et en attendant son retour, il rabouta encore  sa corde, se disant que plus il y en aura, mieux ce sera, mais la vieille dame ne revint pas et la nuit arriva.

 

 

 

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 19:22

 

 

            Isolée dans un îlot de verdure, La maison médicalisée est éloignée du village de cinq cent mètres environ. Les locataires y vivent une vie calme, c’est la seule chose calme d’ailleurs ici. En ce début de nuit, dehors, la tempête sévit.           

            Il vient de sortir de la  « grande maison » comme il l’appelle, en utilisant une issue désaffectée depuis longtemps. Il est vêtu de vêtements légers et s’est jeté sur les épaules un gilet accroché à l’espagnolette d’une fenêtre du couloir. Il se l’est approprié d’autorité.

            Notre octogénaire, est un grand individu « de taille », une vraie armoire à glace n’aimant à aucun prix, s’en laisser compter. Il supporte mal l’ambiance à l’intérieur de la demeure, il a donc décidé de fuir. Avec son épouse, soumise et dévouée Il avait toujours été habitué à être servi docilement ; aujourd’hui celle-ci disparue, il doit se contenter d’une domesticité supposée malfaisante.

            Dehors il fait nuit noire, le vent souffle en tempête, amenant des vagues d’averses successives, déversant ainsi des trombes d’eau glacée sur la campagne endormie. Depuis son départ, il marche dans la grande allée, tentant de se cacher au moindre son étranger. Craignant d’être découvert, lorsque l’on constatera sa disparition, il décide maintenant de laisser celle-ci et marcher dans une allée de la forêt voisine. Il aime la solitude « au moins là se dit-il on me laisse tranquille » ainsi se trouver seul la nuit ne l’effraie nullement. Il aime mieux la forêt aux champs ; grandes surfaces désolées, ventées et sans abris, se trouvant à côté de la grande maison dont il souhaite ne plus jamais voir les murs.

            L’inconfort de la situation est accessoire à ses yeux, il est cependant trempé jusqu’à l’os et grelotte de froid. La fatigue commence à se faire sentir. Une grande lassitude commence à lui raidir les jambes et ses souliers emplis d’eau n’arrangent pas l’affaire. Il a l’impression de se geler de l’intérieur, le froid progressant le long des jambes jusqu’au ventre. Au fur et à mesure de son cheminement, ses songes tournent dans sa tête. Il s’imagine déjà à l’agonie sur le côté du chemin… et scrute les alentours espérant trouver un abri et faire un arrêt. Il maugrée contre le monde entier de l’obliger à telle dépense d’énergie, tout çà à cause de ces gens détestables.

            Il n’a élaboré aucune stratégie et ignore l’endroit où il va, il veut simplement fuir, mais maintenant il n’en sait goutte de tout de son cheminement ! Si l’allée forestière n’avait été droite à l’origine, il aurait pu arriver à la grande maison sans s’en apercevoir, tellement la fatigue le dépossède de minute en minute, de toute conscience du danger.

Animé d’une volonté farouche de lutte, il se jette des défis. Ainsi, s’imagine t’il voir une cabane, à une centaine de mètres de là et de se lancer en avant, décollant du sol ses souliers embourbés dans la glaise, finissant ainsi d’user ses dernières forces.

            La chute est inévitable. La grande carcasse s’abat lourdement sur le sol détrempé. Il essaie de se lever, mais glisse à nouveau, sa faiblesse est trop grande, il est épuisé. Il semble abdiquer, lorsqu’il croit apercevoir loin dans l’allée, des lumières vaciller, et dans le silence de la nuit, des gens crier, mais il ne veut plus entendre, plus voir !...

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 19:03
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:58

Bas-relief réalisé dans un panneau de chêne. et ensuite verni.

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:47

Huile réalisée sur panneau rigide  pour lui donner du grain. format 45 x 65 .
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:43
mille fleurs  huile sur toile format 38 x 48.
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:37
Portrait d'une inconnue exécuté au pastel sec.
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:24
Conçue à partir d'un cep de vigne cette pièce est en trois morceaux : le socle est en pin sulpté en forme de feuille, la tige est une section du cep qui s'y prêtait, et  "le bol" en haut à été tourné dans une partie plus grosse.

 

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